Projet de loi mobilité : Eric Woerth répond aux syndicats


Dans une interview accordée à la Gazette, Eric Woerth affirme que le projet de loi mobilité n’est qu’une « boite à outils » ne remettant en aucun cas en cause le statut de la fonction publique.
« Ce texte n’est qu’une boite à outil visant à développer la mobilité des fonctionnaires et à leur offrir la liberté de mener leur carrière en exprimant mieux leurs talents. Pas plus, pas moins », affirme le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique. Selon lui, ce projet vise simplement à lever les blocages multiples qui entravent les carrières.

Un point de vue que sont loin de partager les organisations syndicales, unanimes à s’opposer à ce texte, que ce soit au conseil supérieur de la fonction de l’Etat, le 19 mars, ou à celui de la fonction publique territoriale, le 26 mars.
A l’Etat, la FSU, la CGT, FO, l’UNSA, Solidaires et la CFTC avaient voté contre, la CFDT et la CGC s’abstenant.
Même cas de figure à la territoriale : un vote contre de la CGT, la CFTC, FO, l'UUNSA et la FA-FPT, et abstention de la CFDT et la CGC à ce projet de loi relatif « à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique », instrument de GRH de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).
En revanche, si les représentants de l’administration ont approuvé ce texte à la FPE, les représentants des employeurs locaux se sont abstenus.
Malgré quelques modifications intervenues via des amendements, notamment gouvernementaux, plusieurs articles suscitent de vives réactions comme celui qui prévoit la possibilité de recourir à l’intérim.

Pour aller plus loin
Visionnez l'interview d'Eric Woerth



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