Logo
UNSA-INFOS
N° 379
Union Nationale des Syndicats Autonomes
21 rue Jules Ferry
93177 Bagnolet cedex (France)
 
27 mars 2007




   

50ème anniversaire du Traité de Rome
Le Comité exécutif de la CES s’est réuni à Rome

Le Comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES) s’est réuni les 20 et 21 mars dernier à Rome à l’invitation des affiliés italiens pour célébrer le 50ème anniversaire du Traité de Rome. Pour l’occasion, la CES a élaboré une déclaration qui souligne les acquis de la construction européenne, pointe les questions d’actualité et insiste fortement, pour le futur, sur la nécessité pour l’Union européenne d’assurer la défense et la promotion du modèle social européen.

Outre cet anniversaire, le secrétaire général a passé en revue les sujets d’actualité. Il est revenu sur le soutien apporté par la CES aux salariés d’Airbus qui représente l’image même de l’Europe. Il a tiré la sonnette d’alarme à propos de la pétition sur les services publics. Il a insisté sur le désaccord profond qui oppose la CES au gouverneur de la Banque centrale européenne quant à la politique salariale dans la zone euro. Il s’est réjoui de la déclaration en faveur de l’Europe sociale et du modèle social européen adopté par neuf Etats membres dont la France, et de la rencontre du 27 février avec la Chancelière allemande qui assure la présidence de l’Union.

Autres points forts de cette réunion, la préparation du prochain Congrès de la CES qui aura lieu du 20 au 24 mai à Séville, et le débat sur le marché de l’emploi européen centré sur la « flexicurité ». Le Comité exécutif a notamment approuvé le projet de plan stratégique et le programme d’actions qui va être soumis au Congrès. Il a également débattu de deux textes portant sur le marché du travail, l’un qui se veut une réponse au Livre vert de la Commission européenne sur le sujet, et l’autre qui définit une véritable stratégie sur la question.

Enfin, le Comité exécutif a entériné le projet d’accord cadre sur la violence et le harcèlement au travail.

UNSA Éducation : non à l’intimidation

L’UNSA Education est indignée par le placement en garde à vue de la directrice de l’école maternelle de la rue Rampal à Paris. Elle exige sa libération immédiate.

L’UNSA Education dénonce les tentatives d’intimidation à l’encontre des enseignants qui protègent les élèves sans papiers. Elle apporte son soutien à tous ceux qui s’insurgent contre les arrestations arbitraires.

Elle s’associe au rassemblement organisé par Réseau Education sans Frontières (RESF) qui a lieu lundi 26 mars 2007 à 18h devant le rectorat de Paris.

Manifestation PSA
du 24 mars
(UNSA, CGT,
Solidaires, SUD)

La grève d’Aulnay dure depuis maintenant trois semaines.

De nombreux salariés de l’UNSA du site Peugeot-Citroën d’Aulnay-sous-Bois ont défilé samedi de Barbès à République. Ils ont été rejoints par ceux des usines de Poissy et de Saint-Ouen.

Ils demandent 300 euros d’augmentation et l’embauche des 700 intérimaires. Malgré plusieurs rencontres avec la direction, le dialogue est au point mort.

Nous rappelons que, dans le cadre de la solidarité avec nos amis de l’UNSA, vous pouvez adresser votre participation libellée à l’ordre de l’UNSA-ASMAC à :

  • Marie-Claire Loquet – Syndicat UNSA ASMAC
  • 21 rue Jules Ferry 93177 Bagnolet cedex

qui se chargera de l’indemnisation et du soutien direct à ce mouvement.

 

Résultats d’élections professionnelles

Lors des élections DP et CE au sein du Holding OSEO BDPME, l’UNSA arrive en tête dans ces deux instances avec respectivement 334 des 995 suffrages exprimés, soit 33,47% en CE, et 276 des 993 suffrages exprimés en DP, soit 27,66 %.

Une union locale
à Bron (Rhône)

L'union locale UNSA de Bron (Rhône) vient d'être créée. Le bureau est composé comme suit : secrétaire générale, Gisèle Clerc (UNSA Santé et Sociaux), secrétaire générale adjointe, Josette Coquelet, trésorier, Noël Romano.

Le siège est fixé à la Maison des Sociétés, Boîte n°8, Square Grimma 69500 Bron.

Au bureau national
du 14 mars

Au bureau national du 14 mars

1°) Nouvelles adhésions

Pôle 3 - Commerces et Services

UNSA La Halle ; Hôtels Cafés Restaurants IDF ; UNSA FNAC IDF.

Pôle 5 - Industrie

Syndicat UNSA Cauval (10) ; Union des Salariés Gemplus UNSA (13)

Pôle 6 - FESSAD

Syndicat UNSA OPAC Orléans (45)

2°) Informations sur le développement des organisations adhérentes

UNSA Santé et Sociaux : Centre Hospitalier d'Albert (80)

UNSA 2A : MSA du Puy de Dôme (63), SOCOPA (84), Croustifrance (51)

UNSA Territoriaux : syndicat départemental du Morbihan, centre de gestion de l'Essonne, conseil général de l'Hérault, OPHLM d'Auxerre (89), conseil régional Midi Pyrénées, conseil régional Rhône Alpes, conseil régional PACA

Fonction publique
UNSA – CGT – FO – FSU - Solidaires -

Communiqué
du 19 mars 2007

Le Premier ministre a répondu par une fin de non recevoir à la demande des organisations syndicales d’ouverture de négociation après la grève du 8 février.

Ne tenant aucun compte de la mobilisation des personnels, il renvoie à son successeur la responsabilité de rouvrir le dialogue social.

Puisque le gouvernement se déclare dans l’incapacité d’entendre les personnels et de négocier avec eux, les organisations de la fonction publique UNSA, CGT, FO, FSU et Solidaires ont décidé de ne plus siéger dans les organismes paritaires de la fonction publique de l’Etat.

Par ce geste, elles entendent protester contre l’absence de tout dialogue social et réaffirmer leurs revendications en matière de salaires, de grilles, de conditions de travail et d’emploi. Les agents des fonctions publiques méritent autre chose que la surdité et le mépris.

UNSA – CFDT
CFTC - CGT
Journée internationale
contre le racisme

Communiqué
du 21 mars 2007

Ensemble
pour l’égalité,
contre le racisme
et les discriminations

A l’occasion de la journée internationale contre le racisme, le 21 mars 2007, nos organisations réaffirment leur engagement à combattre le racisme, l’antisémitisme et toutes les discriminations. Elles réaffirment également leur attachement à l’égalité de traitement et à la solidarité entre les salariés.

Le travail occupe une place centrale dans les processus d’émancipation et de reconnaissance des individus. Les partenaires sociaux ont donc une responsabilité déterminante face aux discriminations.

Notre mobilisation doit s’inscrire dans une politique d’ensemble d’égalité face à l’accès à l’emploi et dans la vie au travail.

C’est dans cet état d’esprit que pour la première fois, a été négocié et conclu un accord national interprofessionnel traitant des discriminations dans les entreprises. Cet accord constitue un véritable tremplin pour amplifier l’action et la mobilisation sur ces thèmes.

Aujourd’hui, nos organisations s’engagent pour concrétiser cette avancée dans les faits :

- pour que les instances représentatives du personnel s’emparent de ces nouveaux outils et les enrichissent

- pour initier et développer le dialogue social dans les territoires et dans le secteur public sur ces questions.

Pour nos organisations, cet accord doit permettre que des négociations s’engagent dans les entreprises, les groupes et les branches.

Déclaration de Berlin : l’Europe est notre avenir commun

A l’occasion du 50ème anniversaire du Traité de Rome, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’Union européenne, réunis en sommet informel, ont adopté la « Déclaration de Berlin ».

D’emblée, cette déclaration affirme que « Notre chance pour nous, citoyennes et citoyens de l’Union européenne, c’est d’être unis ». Ensuite, elle souligne les valeurs et les principes qui fondent l’Union et confirme que l’homme est au coeur de l’action européenne, que sa dignité est inviolable, ses droits inaliénables. L’Union européenne est unique en son genre et elle est unie dans la diversité.

Pour relever les grands défis qui ignorent les frontières nationales, le bon niveau est l’Union européenne. Ainsi, ce n’est qu’ensemble que nous pourrons préserver notre idéal européen de société dans l’intérêt de tous les citoyens européens. Il est précisé que ce modèle concilie réussite économique et solidarité sociale.

Fort opportunément, la déclaration rappelle que jamais plus le racisme et la xénophobie ne doivent avoir une chance de s’imposer, que les conflits dans le monde se règlent de manière pacifique.

Comme objectifs, la déclaration retient la politique énergétique et la protection du climat. Points sur lesquels le dernier Conseil européen a bien avancé.

La nécessité d’un approfondissement du développement interne et celle d’une adaptation de la construction politique de l’Europe aux réalités nouvelles n’est pas oubliée. Au contraire, la déclaration fixe avant les élections du Parlement européen de 2009, le moment pour asseoir l’Union européenne sur des « bases communes rénovées », et de conclure que l’Europe est notre avenir commun.

L’UNSA accueille favorablement cette déclaration mais tient à souligner son attachement indéfectible au modèle social européen qui aurait dû y figurer explicitement.

D’après le BIT
les employeurs français discriminent à l’embauche

D’après un «testing» réalisé en France sous l’égide du Bureau International du Travail et du ministère de l’emploi, 4 fois sur 5 les employeurs pratiquent la discrimination à l’embauche.

L’enquête par tests de discrimination avait pour objectif de vérifier l'existence et de mesurer l'ampleur des discriminations à l'embauche à l’encontre des jeunes françaises et français en raison de leur « origine ».

Le testing a été conduit dans six villes (Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, Strasbourg) de 2005 à mi 2006, pour des emplois de moyenne et basse qualification dans les secteurs de l’hôtellerie restauration, du commerce et de la vente, des services aux entreprises, du bâtiment et travaux publics, de la santé et de l’action sociale.

Les testeurs femmes et hommes d’âge (20 à 25 ans), d’attitude et de formation comparables, portaient des noms et prénoms évoquant une « origine blanche hexagonale », une « origine maghrébine » et une « origine d’Afrique noire ».

Collectivement, les employeurs testés ont très nettement discriminé les candidats et candidates d’origine maghrébine ou d’origine noire africaine. Sur les 1.100 offres d’emploi pour lesquels les testeurs ont reçu des réponses, l’enquête révèle que seulement 11% des employeurs ont respecté une égalité de traitement, alors que 70% des employeurs ont favorisé le candidat ou la candidate « français de souche ».

Les auteurs de l’étude constatent que dans neuf dixièmes des cas, les candidates ou candidats d’origine maghrébine ou d’Afrique noire se voient opposer un refus immédiat avant même que l’employeur ne se soit donné la peine de les recevoir.

Depuis dix ans, le BIT a réalisé des enquêtes par tests de discrimination en Allemagne, en Belgique, en Espagne, aux États-Unis, en Italie, aux Pays-Bas et plus récemment en Suède comme en France. Ces testing ont pour objectif d’aider les gouvernements et les partenaires sociaux à approfondir leur connaissance des attitudes discriminantes. La preuve est faite que malgré un important outillage législatif et réglementaire, le marché du travail français reste fortement discriminant.

 

 

 

Tag(s) : #UNSA Infos