Les syndicats de fonctionnaires dénoncent les "sarcasmes" et le "mépris" du gouvernement


Les huit organisations syndicales dénoncent la suppression de 22.700 postes l'année prochaine dans la Fonction publique et réclament une revalorisation des salaires
   

Les syndicats de fonctionnaires sont "unanimes sur le constat". Le gouvernement n'a apporté "que sarcasmes, approximations et mépris" face aux attentes des fonctionnaires en matière d'emploi et de pouvoir d'achat, ont déclaré la CGT, la CFDT, FO, l'UNSA, la FSU,  la CGC, la CFTC et Solidaires, réunis vendredi matin au siège de la CGT.

Les organisations syndicales dénoncent dans un communiqué le non-remplacement de 22.700 postes de fonctionnaires qui partent à la retraite en 2008, estimant que "les annonces de suppression d'emplois confirment que c'est une logique exclusivement comptable qui prévaut". Elles exigent également une augmentation du point d'indice des salaires pour 2007. "Aucune réponse n'a été apportée à la demande de négociations salariales", ont-elles déclaré, demandant que "s'ouvrent au plus vite des négociations" sur les carrières et la reconstruction de la grille.

Les quatre conférences prévues avec les syndicats de fonctionnaires à partir de septembre sur le pouvoir d'achat, les missions de la Fonction publique, le dialogue social et les parcours professionnels, "ne sauraient se substituer" aux exigences des syndicats, précise le communiqué. Les représentants des fonctionnaires souhaitent que "les décisions en matière d'emploi public résultent d'un véritable débat sur les missions de service public". Les huit organisations se retrouveront à la mi-septembre "pour décider des modalités d'action" si elles n'obtiennent "pas de réponses satisfaisantes du gouvernement", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Canon, membre de la CGT.


(Avec AFP)




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